Anna & Dag - Même quand on ne sait plus d'où l'ont vient, la peur, elle, n'est jamais loin.

La douceur d’un confort, le moelleux d’un matelas, la douceur d’un drap, le moelleux d’un oreiller, tu ouvres les yeux doucement venant à ressentir une douleur sur l’arrière de ta tête, tu grimaces te redressant doucement, voile blanc sur les yeux, tu fermes les yeux plusieurs fois pour l’atténuer il disparait doucement laissant alors qu’un simple brouillard peu épais sur ta vision peu précise.

Tu poses ta main sur l’arrière de ton crâne et ce toucher te vole une autre grimace, tu tournes la tête pour regarder autour de toi, c’est grand, c’est blanc, c’est… Tu ne sais pas où tu es, tu ne connais pas cet endroit, ton regard glisse sur tes mains et tu aperçois des écorchures, elles sont abîmées, tu relèves la tête et tu regardes le drap qui recouvrent tes jambes, ta main remonte sur ton visage tu te frottes le front te demandant où tu te trouves, te demandant ce que tu fais ici…

Assise au beau milieu de ce lit immense, tu observes, tu écoutes, c’est calme, tu n’entends ni paroles ni bruit de véhicule doucement tu retires le drap de tes jambes et tu découvres hématomes, écorchures et cicatrices déjà usées par le temps. Tu poses les pieds au sol et doucement tu te lèves venant t’aider de la table de chevet présente sur le côté, debout sur tes deux jambes tu as la tête qui tourne, tu respires reprenant tes esprits qui sont confus. Un pas à la fois, tu marches vers la fenêtre afin de découvrir le paysage que l’horizon t'offrira.   Sur le point d’ouvrir la fenêtre pour sentir l’air pur, tu entends du mouvement, tu tournes la tête vers la porte et des ombres apparaissent sous celle-ci en regard rapide sur le lit, sur la porte puis sur le lit, tu n’as pas le temps de rejoindre le lit afin de feindre une belle endormie.

La porte s’ouvre et ton regard se pose sur un homme, un homme que tu ne connais pas que tu n’as jamais vu ou peux être que si ? Tu ne sais pas, tu ne sais plus… Tu te jettes sur la commande attrapant la première chose qui te vient entre les mains statue ou sculpture tu ne sais guère pour toi le présent que tu tiens est ta défense.   Tremblante telle une feuille fragilisée par la saison passée, tu tiens l’objet entre tes mains, le regard rond comme des billes, les pupilles dilatées, les traits du visage tiraillés par la peur et ce besoin inexplicable de se défendre pour défendre une cause que tu ignores… Jambe écartés, posture dévoilant les blessures d’un passé oublié, tu ne quittes pas l’individu du regard sans dire un mot sans même laisser l’écho de ton souffle résonner.

Une énième dispute avec son père, une nouvelle pression pour qu’il trouve une femme qui serait capable de lui donner un enfant, de la paperasse non faite qu’il a dû gérer, Dag n’a qu’une envie rentrer chez lui et profiter de la chaleur de son foyer, il aurait pu sortir, il aurait pu aller au club ce soir mais il n’a pas la tête à ça, non il veut du calme, il veut pouvoir se poser et ne penser à rien et pourtant il le sait, il finira par penser à Julia et à ce qu’il s’est passé entre eux. Il repensera à cette déesse parfois de l'amour, parfois de la guerre quand son corps s’emballe et vient se glisser contre lui. Ils se sont laissés aller une fois, une fois de façon fusionnelle, d’une façon dont chacun était le peintre de l’autre. Il le sait ce n’est pas raisonnable de penser à elle, ce n’est pas raisonnable de la désirer encore et de poser son regard sur elle quand elle se trouve dans la même pièce que lui mais elle a ouvert une porte qu’il n’était pas prêt d’ouvrir, la porte de la passion charnelle, et l’amour dans tout ça ? Il dira que l’amour ça se construit avec le temps, que l’amour se doit être partagé et se doit d’être vécu comme ci c’était le dernier jour de sa vie. Ce qu’il pense c’est qu’elle est amoureuse d’un autre homme et qu’il est là pour combler un désir qu’ils ressentent tous les deux sans se prendre la tête. A-t-il raison ou tort ? Il n’a pas envie de le savoir. Du moins pour le moment. Y aura-t-il une seconde fois, il n’en sait rien du tout mais elle fera toujours partie de sa vie.

La pluie fait rage ce soir sur la ville, l’hiver s’installe doucement et laisse place aux soirées autour d’une cheminée plutôt que sur une plage, Dag roule doucement, son champs de vision bien trop réduit par ses gouttes d’eau qui viennent s’écraser avec force sur son pare-brise. Puis voilà un bruit sourd, un fracas dans la nuit qui le fait s’arrêter au beau milieu de la route. Il quitte la chaleur de sa voiture pour voir ce qu’il se passe et voilà le choc… une femme gît sur le sol inconsciente, il prend rapidement son poul, il essaie de lui parler mais elle ne réagit pas, il sort son téléphone pour appeler les secours, il reste maître de son calme alors qu’il est responsable de cet accident. Il essaie de chercher ses papiers afin de connaître l’identité de cette inconnue. Mais rien… il trouve cela étrange… ne serait-ce pas une de ses femmes qui fuit un homme ? Qui fuit une vie qui n’est pas pour elle ? C’est une question qui lui trotte dans la tête, il a lu cela dans un journal dernièrement… il soupire et vient prendre cette femme qu’il n’a pas encore eu le temps de réellement regarder pour la mettre à l’abri dans sa voiture. Il roule prenant la direction de l'hôpital mais il se ravise, non pas pour lui mais pour elle, on ne sait jamais… oui voilà on ne sait jamais…. Garés en bas de chez lui, il se tourne pour observer les traits de cette inconnue, des traits si fins, si beaux.. et pourtant si marqués par la vie, elle donne l’impression d’être fragile, perdue… il se surprend à l’observer comme il n’a pas l’habitude… il passe une main sur son visage avant de quitter la voiture venant faire le tour pour venir la prendre dans ses bras montant directement jusqu’à sa chambre où il la dépose doucement sur le fauteuil au départ.

Il essaie doucement de la réveiller avant de retirer ses vêtements trempés sauf ses sous-vêtements et de lui passer un t-shirt à lui assez long pour cacher une partie de sa peau. Ses iris se perdent sur son visage puis sur son corps meurtri, il remarque les marques, des blessures qu’il lui font mal rien qu’en imaginant ce qui a pu se passer. Il soupire avant de remonter les draps sur elle puis il laisse ses doigts retirer une mèche de cheveux qui était venue se loger sur son front puis il va se changer passant un simple jean et un t-shirt. Il revient dans la chambre voyant qu’elle ne s’est toujours pas réveillée, il est temps pour lui d’appeler un de ses amis médecin afin de contrôler que tout va bien puis ils aviseront de ce qu'il doit faire… En bas dans la cuisine, il passe son appel, il insiste et voilà que dans une heure le médecin sera présent pour elle, il se serre un verre de whisky qu’il voit d’une traite, il repense à cet accident, un accident qu’il n’a pas pu voir venir, il espère que tout va bien pour cette femme. Dag finit par remonter, doucement il ouvre la porte venant poser son regard sur cette femme qui ressemble à une bête apeurée, il ne bouge pas alors qu’il est frappé par sa beauté une nouvelle fois mais pas que… Il n’avance plus, il ne veut pas lui faire encore plus peur. « Ne prenez pas peur, je ne vais rien vous faire. Vous avez eu un accident et j’ai pensé qu’il serait mieux que vous voyez un médecin ici qu’à l’hôpital »

Il parle avec un calme déconcertant, il lui sourit doucement cherchant simplement à rassurer cette petite chose tellement fragile aux premiers regards. « je m’appelle Dagnyr Taygart et vous êtes chez moi… je vous ai renversé dans la rue alors que vous deviez certainement traverser et sans que je ne vous ai remarqué… je voulais appeler les secours mais je n’ai pas trouvé vos papiers alors j’ai pensé qu’il serait mieux de vous conduire ici et d’appeler un médecin qui devrait arriver d’ici moins d’une heure » ses iris reste sur cette créature, elle est d’une beauté sans pareil mais donne l’air d’être complètement brisée par la vie « vous devriez vous remettre au lit, on ne sait jamais… oh j’ai dû retirer vos vêtements, ils sont entrain de sécher dans la salle de bain je n’ai pas touché à vos sous-vêtements si vous le souhaitez vous pouvez prendre un de mes pantalons ou shorts dans le dressing. Ne vous gênez pas » il peut bien faire ça… Après tout, il est responsable de cet accident…

 Tu n’es pas bien Anna, tu n’es pas dans ton assiette, tu as mal à la tête, tu as mal partout et ton cœur suit une trajectoire qui pourrait le conduire tout droit à la crise cardiaque, tu as peur, peur de ce qui t’arrive, peur de tout ce que tu vois, tout ce que tu entends, peur de cet homme que tu ne connais pas, de cet endroit que tu ne te souviens pas… D’ailleurs, tu ne te souviens de rien excepté les bruits de cette voiture, le crissement des pneus et du bruit que ton corps a fait en s’écrasant sur le sol mouillé de cette nouvelle ville… LA VILLE … Oui, c’est une nouvelle vie, mais d’où viens-tu ?

Armé d’une statuette qui doit probablement valoir de l’argent, tu l’as tient devant toi pour ne pas qu’il s’approche, ton regard est affolé, ta panique est affolée, une boule de rage te consume sans que tu ne comprennes pourquoi… Trace de ton passé oublier. L’homme prend la parole, il parle doucement, le calme qui ressort de son corps est déconcertant si bien que tu baisses un peu “l’arme” présente dans tes mains.

Il parle d'accident, voilà qui expliquerait que ton corps soit si douloureux et que ta tête ne soit pas en état, il sourit, pourquoi sourit-il ? Une de tes mains lâche la statuette et vient passer sur tes yeux encore dans le flou dû à ce brouillard toujours persistant, mais bien moins imposant. Rapidement, tu reprends ton assurance de méfiance puisque cette main se repose sur cette statuette et tu le fixes regardant alors la porte derrière lui… T’enfuir, oui c’est ce que tu ressens, tu as envie de t’enfuir comme si cela est dans ta nature de le faire… Mais la douleur présente dans tes jambes ne te permet pas de mettre cet instinct de survie en action.

Il parle encore, ne sait-il pas que tes oreilles bourdonnent ? Non, non bien sûr qu’il ne le sait pas, il n’est pas devin et toi tu es trop apeuré pour lui dire qu'à chaque parole qu’il emploi tu as la tête qui va exploser. Tu en saisis cependant l’importance puisqu’il t’explique les faits de ton arrivée ici… Tu tournes la tête vers le lit pour le regarder quand il te conseille de te remettre au lit, puis tu l’entends parler de tes vêtements tu regardes ton corps un instant tu n’avais pas remarqué que tu étais ainsi vêtue… Pourtant, tu as regardé tes jambes, mais ta tenue plutôt légère ne t'a pas marqué, il faut dire que dans ton passé tu étais bien souvent sans vêtement pour satisfaire les yeux pervers de ton maître et que ton subconscient lui s’en souvient parfaitement.

Ton regard se tourne vers le dressing, tu marches vers lui a pas chassé tenant toujours la statuette dans la main, tu ouvres le dressing et tu jettes un coup d’œil à l’intérieur de celui-ci et ton regard se pose à nouveau sur l’homme qui affirme s’appeler Dagnyr << bouge pas >> finis-tu par dire alors avec cet arrière-accent russe qui avec les années passées en Amérique est beaucoup moins présent limite inexistante pour une oreille peu attentive. Tu attrapes avec une rapidité déconcertante un short sur l’une des étagères, tu te baisses doucement pour poser délicatement la statuette sur le lit tout en regardant l’homme, tout en te méfiant de lui.

Une jambe puis l’autre glissent dans le short, tu flottes dedans tellement il est grand pour ton corps frêle affamé par des années de malnutrition. Tu tournes la tête pour regarder à nouveau l’armoire et tu attrapes un pull alors que tu entends le parquet grincer en signalant pour toi un mouvement de la part de ce fameux Dagnyr, tu te retournes précipitamment et tu attrapes la statue qui te glisse entre les mains pour venir s’éclater sur le sol et sur ton pied par la même occasion , tu grimaces sous la douleur que tu ressens et tu écarquilles les yeux sentant une touche de culpabilité t’envahir…

Tu lèves la tête, il est là à quelques pas de toi et toi tu recules venant heurter le mur derrière toi mettant tes poings devant toi comme pour te mettre en garde avant un combat << c’était un accident, un accident, je ne voulais pas >> tu secoues la tête, non tu ne voulais pas, non tu ne voulais pas casser ce machin hideux… Ton souffle s'accélère à nouveau alors que ton pied droit saigne suite à la chute de la statuette dessus, tu as peur, peur de… Tu ne sais pas réellement en fait, mais tu sais que tu as déjà vécu ce genre de situation, tu sais au plus profond de toi, ton instinct te le fait sentir…

Son regard se pose sur cette femme qu’il ne connaît pas, il l’observe alors qu’elle donne l’impression d’être un animal apeuré, il ne bouge pas alors qu’il lui raconte ce qu’il s’est passé, il lui raconte ce qu’il a fait et le fait qu’il a mis à sécher ses vêtements, il l’autorise à aller prendre des vêtements dans son dressing, il la regarde et cette fois-ci, il ne comprend pas pourquoi elle réagit comme ça “Je ne compte pas bouger Mademoiselle” Il la laisse faire et bouge un peu allant à l’opposer d’elle, il regarde par la fenêtre puis il se tourne venant refaire un pas vers la femme qu’il a renversé, il l’oberve en silence alors qu’elle laisse tomber la statuette sur le sol, son regard se baisse sur l’objet brisé puis il remonte son regard vers elle, il ne lui en veut pas, au fond, il ne l’a jamais aimé mais ce qui l’inquiète le plus c’est de voir son pied saigner.

Il s’approche d’elle avant de la voir se reculer, il comprend qu’il y a un truc qui cloche, et rapidement il l’entend dire qu’elle ne voulait pas que c’était un simple accident. Il laisse échapper un léger soupire entre ses lèvres, cette femme n’a certainement pas eu de très bons moments, il ressent sa douleur, sa peur aussi et il déteste ça. Il se baisse pour attraper les morceaux qu’il jette directement dans la petite poubelle puis il sourit à cette femme “Ce n’est rien… ce n’est qu’un objet et rien de plus… En plus c’était moche, vous venez de me sauver d’une nouvelle nuit de cauchemars” Il se tourne vers elle tout en souriant, il essaie de la rassurer, il essaie de lui faire comprendre qu’il n’est pas là pour lui faire du mal, qu’il n’est pas là pour lui faire encore plus de mal plutôt car oui, il lui en a fait en la renversant d’une certaine manière.

Il regarde la femme dans les yeux avant de baisser ses iris jusqu’à son pied, il part dans la salle de bain pour prendre une serviette puis il revient vers cette femme apeurée. "Laissez-moi faire… Je ne vais pas vous faire le moindre mal, je pense que vous avez assez souffert…” Il lui montre le lit et attend qu’elle y prenne place, il s’accroupit venant prendre doucement son pied. “Pour le moment, je vais juste nettoyer et quand le médecin arrivera, il s’occupera de votre blessure mais aussi il vous examinera. Vous pourrez rester ici si vous le souhaitez, je dormirai dans la chambre d’amis” Il a mille et une questions, il se demande ce qui lui est arrivé, il se demande pourquoi elle n’a pas de papier, est-ce qu’elle s’est fait voler ? Est-elle une de ses femmes qu’on amène pour la mettre sur un trottoir ?

C’est étrange, il n’a jamais réellement prêté attention à ce genre de femme, peut-être parce qu’il n’en a jamais vu ou cotoyé, il ne sait pas du tout mais maintenant qu’elle est là devant lui, ça le perturbe, elle a l’air d’être de ses femmes fragiles mais pas que… il ne sait pas quoi penser car elle n’est en rien comme toutes ses petites choses fragiles, elle a un truc de plus et il n’arrive pas à l’expliquer. Quand il a fini de nettoyer la plaie, il enroule doucement la serviette autour de son pied puis il recule pour ne pas l’effrayer encore plus. “Comment vous appelez-vous ? Il s’est passé quoi ?” Oui il est curieux surement un peu trop mais le médecin allait poser des questions, le médecin… Il suffit qu’il pense à lui qu’il sonne “Je reviens..” Dagnyr part ouvrir la porte et regarde le médecin tout en le laissant entrer, “Ne posez pas de questions, je vous demande juste de l’examiner et de la soigner, je vous paierai en conséquence”

Il connaît ce médecin pour avoir déjà eu à faire à lui mais c’était pour tout autre chose là maintenant il a réellement besoin de son silence, il a besoin qu’il fasse son boulot et rien de plus, il l’emmène jusqu’à la chambre et le laisse entrer “Mademoiselle, le médecin est là.. Je vous attends dehors…” Il quitte la chambre pour aller dans le couloir où il attend que le médecin finisse avec cette magnifique femme.

 Tu dois probablement passer pour une folle Anna, tu dois passer pour une femme instable, mais c’est ce que tu es, tu ne sais pas qui tu es, tu ne sais pas ce que tu fais ici et cette histoire d’accident, elle ne fait qu’augmenter ton mal de tête.
Aussi folle que tu es, tu persistes à tenir cette statuette pour faire en sorte qu’il ne s’avance pas, tu ne vois pas de porte de sortir excepter la porte qu’il vient tout juste de passer pour faire son entrée…


Tu te diriges à cette armoire et tu prends ce qu’il te plaît, ce qui te fait bon de prendre, mais lorsqu’il fait un mouvement vers toi, tu tentes de reprendre la statuette pour te défendre et sans le vouloir tu viens à la faire tomber, celle-ci ne supporte pas le choque et s’éclate en plusieurs petits morceau et comme-si les douleurs que tu ressens ne sont pas suffisante la statuette n’a pas loupé ton pied qui s’ajoute maintenant à toute tes douleurs. Tu te prends le mur derrière toi ce qui t’indique que tu ne pourras pas aller plus loin, tu viens à justifier que tu n’as fait exprès, tu viens à justifier cela est un accident.
Il est prévenant en te disant que ce n’est rien, que ce n’est qu’un objet,et qu’il était moche au moins vous êtes d’accord sur ce point. Il sourit en se tournant vers toi juste après avoir ramasser les morceaux de cette statuette.

Tu le regardes tout en frottant ton pied sur ton mollet en essayant d’effacer la douleur qu’il te provoque, il le remarque et il finit par s’éloigner et quitter la pièce. Il revient rapidement avec une serviette, il te demande de le laisser faire, il te dit qu’il ne te fera pas de mal et qu’il pense que tu as déjà assez souffert… Très franchement, tu n’en sais rien… Il te montre le lit et c’est doucement avec une hésitante évidente que tu viens prendre place sur le lit, il s’accroupit, tu plisses les yeux le regardant avec méfiance, il prend ton pied et pose doucement la serviette dessus précisant alors que le médecin s’occupera de ça aussi, mais toi tu ne lui parles toujours pas, tu le regardes simplement, tu le laisses faire appréciant ce moment bien que tu ne t’en rendes pas compte.

Tu écoutes Anna sans rien dire, lui laissant simplement le droit de toucher ton pied… Bienveillant, il recule tu le regardes, il n’est pas comme… Comme quoi déjà ? Tu ne sais pas… Il te demande ce qui s’est passé et ton prénom, mais tu n’as pas le temps de répondre qu’un bruit se fait entendre, c’est la sonnette. Tu le vois partir puis il revient avec un autre homme, tu ne bouges pas, mais tu trembles comme une feuille.

Tu serres les dents en regardant les mouvements sur médecin, Dag te laisse finalement seule et toi, toi tu te retrouves avec cet homme qui est là pour tes soins. Tu l’écoutes, il occulte même si par moment tu es prise par des envies de fuite, ton instinct te dit de rester ici. Après un moment le médecin descend venant préciser a Dag qu’il semblerait que le choc à la tête est eu raison de sa mémoire et ce fait, tu te retrouves amnésique, il précise qu’il faudrait faire plus d’examen plus approfondi… Il explique également qu’elle a une cote fêlé et de multiples blessures légères, hématomes, écorchure… Il profite en même temps pour dire a Dag qu’il devrait appeler la police puisqu’au vue des traces présente sur le corps de la demoiselle cette femme n’est pas une femme libre et de ce fait cela laisse a penser qu’elle est effectivement une femme utiliser par des hommes mauvais.

Toi, Anna, tu restes un moment dans la chambre avant de descendre et de découvrir la maison, la maison est jolie, calme… Tu avances doucement, tu arrives dans la cuisine et tu vois cet homme… Celui de tout à l'heure, il est là Dagnyr… Ton regard se pose ensuite sur la corbeille de fruits que tu fixes… Tu as envie de sauter dessus, mais tu ne bouges pas, tu restes debout devant la porte à regarder cette corbeille avant de remettre ton regard sur lui et doucement tu viens à dire << Anna >> ton petit accent russe toujours présent, mais bien dans l’ombre de toute ses années passées sur le sol américain. Effectivement le médaillon autour de ton coup indique que tu t'appelles Anna… A moins que cela ne soit pas le tien ? Tu ne sais pas, tu ne sais plus… Tu touches le médaillon et tu ajoutes << Il y a écrit Anna >>.

Cette femme… c’est étrange, il ne peut dire pourquoi il l’a emmené chez lui, pourquoi il l’aide, quand il l’a vu rien ne laisser réellement voir que cette femme était fragile d’une certaine façon. Son regard se pose sur elle alors qu’elle est apeurée, il ne dit rien sur le coup puis finit par lui dire que ce n’est pas grave, un objet se remplace, un être humain non. Il s’approche doucement, il ne fera rien de plus que de ramasser les morceaux au sol. Il s’écarte rapidement, il ne cherche pas à lui faire peur, il est de ses hommes qui ne supporte pas la violence envers les femmes. Il revient vers elle avec une serviette, il lui sourit venant à lui dire qu’il ne lui fera pas de mal, il s’occupe de son pied, il y va doucement dans ses gestes, il essaie de ne pas la brusquer alors qu’il voit les marques sur ses jambes une nouvelle fois. Il n’est pas idiot, il le sait… cette femme a connu bien des tourments. Il se recule et lui sourit avant d’aller ouvrir la porte au médecin, il lui explique rapidement puis il l’emmène vers la femme. Dag l’observe avant de quitter la chambre, il reste un moment dans le couloir mais il finit par descendre dans la cuisine, si cela prend du temps ce n’est pas pour rien. Il réfléchit, il pense à ce qu’il a pu se passer et voilà que le médecin se présente devant lui. Il l’écoute, il reste fermé mais à l’intérieur de lui, le volcan est prêt à éclater.

Quand il parle de police et écoute la fin de ses explications, il fronce les yeux, il remercie le médecin, le paye pour qu’il se taise puis il l’emmène jusqu’à la porte tenant dans ses mains l’ordonnance. Il la dépose sur l’îlot de la cuisine puis fait du café. Il ira voir l’inconnu après, il a besoin de remettre en ordre tout ce qu’il se passe dans sa tête. Il passe une main sur son visage et se retourne venant poser son regard sur la femme qui vient d’arriver. Son regard suit le sien qui venait de se poser sur la corbeille de fruits, il lève son regard vers elle à nouveau quand elle donne son prénom. « Enchanté Anna. C’est une jolie prénom » il lui sourit, il reste simplement lui, il ne joue pas de jeu, cela ne sert à rien. « vous avez faim ?je vais faire à manger mais en attendant si vous désirez prendre un fruit servez-vous » il l’observe encore, il ne peut s’empêcher de la regarder, déjà parce qu’elle est belle mais surtout parce qu’elle a ce truc qui lui donne envie de l’aider. « Le médecin a laissé l’ordonnance, j’irai chercher vos médicaments demain si cela vous convient. Par contre, je voulais vous rassurer, je ne contacterai pas la police comme il me l’a suggéré, je ne pense pas que cela soit pour le moment bon pour vous au vue de ce qu’il m’a dit mais si vous jugez qu’il faut les prévenir alors je le ferai »

Dag lui laisse le choix, il ne sait pas si sa perte de mémoire est totale ou partielle, il ne sait pas ce qu’elle a vécu mais il l’imagine. Elle est troublante mais pas comme une femme que l’on veut mettre dans son lit, c’est autre chose.. loin d’être également de la pitié parce qu’avoir de la pitié pour quelqu’un n’est pas sain. Il ouvre le frigo pour sortir des légumes, de la viande hachée puis il se tourne vers Anna… il lui sourit avant de s’approcher doucement pour attraper la planche à découper, il tend la main « excusez moi, je prends juste la planche. Alors est-ce que vous avez faim ? Des pâtes aux légumes avec de la viande hachée vous convient ? » il ne sait pas si elle aime ça, en fait il ne connaît rien d’elle et elle… elle a certainement pas tous les éléments de sa vie pour lui répondre. Il reprend sa place venant mettre de l’eau à chauffer puis il regarde à nouveau Anna « je suis désolé pour l’accident, je ne vous avez pas vu, j’espère que vous ne garderez pas de séquelles… « il met du sel dans l’eau puis il passe une main sur son visage, il est curieux peut-être un peu trop « Vous n’avez plus aucuns souvenirs ? Enfin je veux dire, vous savez si vous avez de la famille qu’il faudrait prévenir ? » il parle de famille en général pas du ou des hommes qui aurait pu lui faire du mal.

 Tu souris toi aussi quand il te sourit après avoir dit que ton prénom est jolie, toi tu ne sais pas trop quoi en penser, mais Anna te conviendra parfaitement, il parle de faim et à ce moment même ton estomac se fait connaître puisqu’il vient à grogner doucement tu mets ta main dessus comme pour le faire taire et tu regardes l’homme non loin de toi, il t’invite a prendre un fruit et toi doucement tout en le regardant tu avances ta main vers la corbeille de fruit, tu attrapes une pomme méticuleusement, tes gestes sont discret comme si tu avais dû être discrète depuis toujours… il reprend la parole ce qui te fait sursauter, tu lâches la pomme et tu serres les dents soupirant doucement en entendant ses paroles, il est une fois de plus gentil, il te demande si ça te convient, tu te penches doucement pour ramasser la pomme que tu viens de faire tomber.

Tu te relèves et tu le regardes alors qu’il parle de police, tu ne sais pas pourquoi, mais tu sais que tu ne veux pas les appeler, tu sais que tu ne veux pas avoir affaire avec eux, non, toi tu as la nette impression que tu seras bien ici… Tu secoues doucement la tête << Non, pas de police s’il vous plaît >> c’est ton intérieur, ton instinct de survie qui te dis de ne surtout pas aller à la police et en soit tu fais bien Anna, tu es une femme sans papier, une femme qui serait simplement renvoyer dans son pays avec un coup de pied aux fesses.

Tu croques dans ta pomme que tu n’as pas prit le temps de laver, il parait que le comportement d’une personne peut raconter son histoire et toi Anna lorsque tu étais dans le rue, tu ne regardais pas vraiment ce que tu mangeais tant que ça complétait cette sensation de faim, tu en étais contente. Il ouvre le frigo, tu le laisses faire, tu l’observe alors qu’il s’approche de toi, tu ne bouges pas alors que plutôt tu avais directement reculer, mais là tu restes à le regarder le morceau de pomme en bouche, tu clignes des yeux d’air un hébété et tu hoches la tête venant à avaler le contenue de ta bouche avec force puisque le morceau présent dans celle-ci était  tout de même bien gros << Oui… J’ai faim… Je… je ne suis pas difficile >> dis-tu en souriant à celui-ci doucement de toute manière, tu ne sais même pas ce que tu aimes ou non, tu sais simplement que tu aimes le fruit que tu as dans tes mains.

Trois énormes crocs sur cette pomme et elle est presque terminée, le jus coule doucement sur le coin de ta lèvre alors que tu croques dans le fruit, tu regarde l’homme qui te regarde, il s’excuse chose étonnante, mais que tu trouves agréable << Je crois que j’aurais pu regarder également ou je mettais mes pieds… Vous n’êtes pas le seul fautif >> dis-tu alors te disant que de toute manière toi aussi tu aurais dû être plus vigilante au lieu de traverser bien que tu ne te souviens pas de ce moment, tu sais que dans la vie on regarde à droite et à gauche avant de traverser << Le médecin m’a dit qu’il n’y avait rien de bien grave excepté cette perte de mémoire >> tu le vois mettre du sel dans l'eau et passer sa main sur son visage serais-tu un problème ? -Evidemment que tu es un problème, tu  traînes chez lui… Tu es la par pitié ma petite - tu entends cette petite voix qu’est ta conscience raisonner dans ta tête et voilà qu’il te demande ce qui semble le chagriné, tu le regardes et tu réfléchis, tu essais oui, tu essais, mais appart animer davantage la douleur derrière ta tête tu ne fais rien d’autre, tu grimaces posant ta main sur l’arrière de ton crâne << J’en ai pas la moindre idée >> dis-tu en posant ta hanche contre l’îlot de la cuisine pour prendre appuie << Je suppose que si je suis venue en ville c’est qu’il doit y avoir une raison >> toujours ta main sur l’arrière de ta tête tu le regardes venant dire << Ne vous inquiétez pas Dagnyr, je ne vais pas vous poser davantage problèmes, je peux de ce pas m’en aller >> dis-tu sérieusement ne voulant pas être une source de soucis pour cet homme qui a le coeur sur la main de toute évidence.

Elle est l’inconnue, elle est une inconnue et pourtant l’envie de l’aider, de lui montrer que tous les hommes ne sont pas comme ceux qu’elle a rencontrés dans sa vie. Il ne sait pas ce qu’il a pu se passer dans sa vie, il ne sait pas ce que demain sera mais il sait que cette femme ne doit pas revivre ce qu’elle a certainement vécu durant des années. Ce que le médecin lui a dit, l’a retourné, il se pose des questions comme il ne s’est jamais posé, il se demande ce qu’elle a pu vivre pour en arriver là. Cependant, il ne posera jamais de questions enfin pas maintenant simplement parce que même s’il est curieux, il n’en reste pas moins qu’il respecte la personne qu’il a en face de lui même sans la connaître. C’est sa façon à lui aussi de ne pas trop se mêler de tout ça pour le moment. Il se connaît, il est contre l’injustice, contre la violence envers les femmes alors savoir qu’elle aurait pu subit moultes sévices, ne pourra que le faire aller dans un monde qu’il ne veut pas aller, pas par peur de se prendre des coups mais plus pour ce qu’il serait capable de faire.

Il lui parle de la police, enfin de ce que le médecin lui a suggéré, il ne comptait pas le faire sauf si c’était réellement ce que désirait cette femme aux traits tellement tirés, il lui sourit, il essaie de rester simple face à elle, il essaie de rester tout simplement normal et ne pas être le genre d’homme prit par la pitié d’un moment, il déteste que l’on fasse ça pour lui alors il pense que les autres pourraient penser la même chose. “Je n'appellerai pas, ne vous en faites pas. Personne ne sera au courant pour vous si vous ne le voulez pas” Il lui sourit une fois de plus alors qu’il commence à sortir de quoi cuisiner, il prépare tout puis il s’avance vers elle pour attraper la planche tout en lui demandant si elle a faim. Il lui fait un simple signe de tête quand elle l’informe avoir faim et qu’elle n’est pas difficile, il s’active pour tout préparer lançant quelques regards sur cette femme venant s’excuser une nouvelle fois.

Il sourit alors qu’elle dit qu’il n’est pas le seul fautif, au fond peut-être valait-il mieux qu’elle tombe sur lui que sur un autre homme mal intentionné.. “C’est un concours de circonstances mais je dirais sans vouloir me vanter qu’il valait mieux que vous tombiez sur moi que sur un homme qui aurait vu chez vous tout autre chose” Il lui sourit alors qu’elle parle de sa perte de mémoire et de tout le reste, la raison peut-être qu’il n’y en a pas, peut-être a-t-elle simplement voulu recommencer sa vie dans une autre ville loin de tout le mal qui aurait pu l'entourer.. Il continue de faire le repas puis il s’arrête pour venir planter son regard dans le sien. “Vous ne me causez aucuns problèmes Anna, vous pouvez rester ici le temps qu’il faudra vraiment. Je suis seul dans cette maison et il y a de la place pour deux. Comme je vous ai dit, je vous laisserai ma chambre pour ce soir et demain je ferai débarrasser la chambre d’amis et si vous souhaitez rester, vous pourrez vous y installer !”

Il ne sait pas pourquoi il lui propose, peut-être parce qu’il a envie de l’aider, il a envie d’être un soutien pour elle tout simplement même s’il ne la connait pas du tout. Il met à cuire la viande puis il se tourne vers elle “Vous pouvez me passer le sel dans le meuble au-dessus de vous s’il vous plaît ?” Il lui tend la main pour le prendre puis il finit la préparation avant de se tourner vers elle “ça vous tente de prendre un verre de vin ou autre et d’aller sur la terrasse ? Vous pouvez prendre le plaid sur le canapé si vous avez un peu froid et puis si vous avez soif ou faim servez-vous” Il ne dira pas si elle a droit ou non de manger ou boire, au fond ici tout est à disposition ou presque tout.

 
Tu es rassurée d’entendre qu’il ne compte pas appeler la police, ça te soulage de savoir que tu peux te cacher un petit temps, mais tu ne comprends pas le pourquoi, tu hoches la tête << J’aimerais mieux que personne ne sache que je suis ici, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai cette voix dans ma tête qui me dit qu’il vaut mieux… >> tu le regardes s’activer à la préparation du repas, tu en as l’eau à la bouche et ton estomac crie famine malgré la pomme que tu es en train de manger. Tu lui dis que tu es tout aussi fautive que lui puisque tu aurais pu regarder avant de traverser bien qu’il est possible que tu l’es fait, mais tu ne t’en souviens pas << Je crois que je suis chanceuse effectivement, je peux savoir ce qu’un homme aurait pu voir chez moi que vous ne voyez pas ? >> demandes-tu alors ne comprenant pas réellement le sens de sa phrase.

Tu regardes autour de toi puis tu viens tout de même à lui dire qu’il n’a pas lui d’être piégée avec toi et que tu es largement en mesure de partir puisque tu ne veux pas lui poser de problème, mais il plante son regard dans le tien venant à te signaler que tu ne lui posait aucun problème et que tu es la bienvenue ici le temps que tu désires reste. Tu es surprise de ce qu’il te propose, tu es surprise de sa générosité et au fond de toi tu te sens rassuré d’avoir un toit sur la tête, c’est fou, mais tu as l’impression que c’est quelque chose que tu ne connais pas réellement << Vous êtes sûre ? Je veux pas vous déranger…>> tu as peur d’être un poid après tout il ne sait rien de toi, tout comme tu ne sais rien de toi…

Il te demande le sel et toi tu l’écoutes tu fais ce qu’il te dit et tu prends l’épice venant alors à lui donner, tu le regardes continuer à tout préparer, l’odeur qui se dégage du plat est simplement délicieuse, elle ne fait qu'accroître ton envie de manger et ta faim. Tu fais un pas pour regarder le contenue de la casserole << ça sent bon >> dis-tu doucement en le regardant alors qu’il vient de se tourner vers toi, tu hoches doucement la tête << Un verre de vin quel bonne idée ça endormira peut être mon corps qui clairement ressent encore la voiture >> tu souris doucement en le regardant, tu tournes la tête vers le canapé et tu demandes alors << Je n’avais pas d’affaire avec moi ? Un sac, quelques choses ? >> demandes-tu alors te demandant si tu n’avais pas de quoi voyager après tout si effectivement tu es nouvelle en ville, c’est que tu devais te trimballer une valise non ? Tu hoches doucement la tête et tu ajoutes << Je ne sais pas si j’ai de quoi payer tout ce que vous proposez >> l’argent tu sais qu’il est primordial, mais toi tu n’as pas d’argent du moins tu n’en as pas souvenir. Tu croques le dernier morceau de ta pomme en le regardant et tu marches vers ce qui te semble être la poubelle, tu jettes le trognon dedans et tu termines ta bouche en disant << Mais je peux participer… Je veux dire je peux me rendre utile pour vous >> ok ta phrase peut être prise étrangement alors tu ajoutes << Je peux faire le ménage de la maison… Ainsi ça participerait un peu au frais… Je ne sais pas ce que vous en pensez ? Je pourrais entretenir le jardin aussi enfin… >> tu te racles un peu la gorge << Je ne veux pas vous êtes redevable Dagnyr >>.

Plus il regarde la femme à ses côtés, plus il a cette impression qu’il doit l’aider mais sans savoir la raison et puis il pense qu’il lui en ai redevable surtout qu’il l’a renversé et que cela aurait pu être grave. Il l’observe doucement, il est vrai qu’il aurait pu être le genre d’hommes qui prennent les femmes pour des morceaux de viande mais aussi con qu’il peut se montrer parfois, il a toujours été respectueux des femmes. « je comprends Anna, alors personne ne saura que vous êtes ici » il lui sourit une nouvelle fois alors qu’il continue de préparer le repas. C’est vraiment étrange de se dire que quelqu’un puisse perdre la mémoire et ne pas savoir qui elle est.. Dag reste persuadé que quelqu’un est là non loin à sa recherche mais il suffit de la regarder également pour se rendre compte qu’elle a dû passer par certaines épreuves qu’il vaut mieux parfois oublier. Il soupire avant de relever le regard vers elle « vous savez, il y a des hommes qui pour eux les femmes ne sont que des objets sexuels ou non et la nuit, c’est là qu’ils sortent.

Pour rentrer tard souvent à cause de mon métier, je peux vous dire que parfois il préférable pour une femme de ne pas être dehors » il en a vu des hommes tourner autour de femmes de petite vertue ou non tel un vautour prêt à se jeter sur sa proie. Il n’a jamais compris cela mais lui il reste de la vieille école. Il est de ceux qui pensent qu’une femme ça se respecte, qu’une femme ça se protège, ça se courtise et surtout qu’il faut la mettre en avant et non l’utiliser comme une simple poupée bonne à jeter. Il regarde autour d’eux puis il revient sur cette femme qu’il apprend doucement à apprivoiser d’une certaine manière. « bien sûr que ça ne me dérange pas, regardez il y a de la place alors vous pouvez rester » pourquoi il lui propose, il ne sait pas vraiment, elle pourrait être une dangereuse criminelle prête à bondir sur sa proie.. mais il a envie de l’aider sans comprendre les raisons qui le poussent à faire cela.

Il lui demande le sel et l’observe du coin de l’oeil, avant qu’il ne revienne à finir le repas tout en souriant à son compliment, il a l’habitude de cuisiner cela alors il sait que ça lui plaira. Il finit par proposer un verre de vin sur la terrasse, il lui sourit quand elle accepte “Vous ne souffrez pas ? Il doit rester des antidouleurs dans le placard au-dessus de vous.” Il arrête le feu puis prend deux verres et ouvre une bouteille de vin “Je n’ai rien vu, je suis désolé mais si vous voulez on peut aller voir tout à l’heure si dans la ruelle d'où vous sortiez il y a quelque chose ?” Au fond tout est possible. Il finit par servir les verres alors qu’il lève le regard sur la femme, elle est perturbante mais c’est agréable aussi, sans qu’il puisse l’expliquer. “Je ne veux pas d’argent ok, mais si ça vous tient à coeur alors je vous laisse vous occuper de la maison mais ce n’est pas une obligation”

Il déteste que les gens chez lui se sentent obliger de faire quoique ce soit pour le remercier, ce n’est pas une chose qu’il impose lui de là. “Anna, je suis responsable de votre accident, je fais ce que je fais car j’en ai envie, pas par obligation et vous m’êtes redevable de rien. Ma maison est grande alors profitez-en, reposez-vous et quand vous irez mieux alors on fera des recherches sur qui vous êtes réellement.” Il lui donne son verre avant d’aller sur la terrasse donnant sur le lac “On pourrait se dire tu non ? ça serait déjà une bonne chose” dit-il alors qu’il vient à la regarder en souriant, sous la lune et les étoiles, elle est encore plus belle…

 
Tu es soulagé Anna, réellement il semble être une personne compréhensive et il accepte de te garder secrète dans sa forteresse alors oui tu sens en toi un soulagement que tu ne comprends pas, mais ça te suffit pour avoir le sentiment d’être bien malgré les douleurs de ton corps. Ta mémoire te joue peut être des tours, mais tu as comme l’impression que tu n’as pas eu réellement la chance de tomber sur des personnes de confiance dans ta vie qui s’est écoulée, mais là encore tu t’avances sans réellement savoir…
Il te parle d’hommes qui pourraient faire du mal aux femmes et tu grimaces doucement sentant une boule dans ton estomac << Il y a des fous partout n’est-ce pas… >> heureusement pour toi, il ne semble pas être un de ses malades qui pensent que la femme n’est rien d’autre qu’un morceau de viande qu’on peut croquer à sa guise !

Il attise ta curiosité alors qu’il te parle de son métier << Vous faites quoi comme métier ? >> d’après ce que tu viens de comprendre il travail la nuit << Vous étiez en train de rentrer du travail pour aller  chez vous quand vous m’avez renversé ? >> tu supposes qu’il devait faire nuit autrement il t’aurait vu. Une fois de plus il fait part d’une générosité sans nom, tu l’informes ne pas vouloir déranger après tout tu ne veux pas être une personne qu’on trimballe par dépit, mais il insiste alors tu te laisses tenter << D’accord >> tu sourit doucement avant de lui donner le sel suite à sa demande, tu le laisses continuer le repas qui attire ton nez tellement l’odeur qui s’y dégage est agréable. Il parle de vin et de terrasse et toi tu lui parles de ton corps qui souffre a chaque mouvement, tu le regarde surprise et tu regardes le placard que tu ouvres, tu y découvres des petites boites dont tu ignores tout << Anti-douleur, c’est pour ne plus avoir de douleur ? >> la question est débile tu le sais enfin non tu t’en rends pas compte parce que toi Anna tu n’as jamais eu la chance d’avoir des anti-douleurs, toi on te laisser mourir dans ton coin et tu n’avais pas le droit de sangloter ni même de renifler…

Tu regardes les boîtes une par une et tu sors une boîte blanche avec écrit un nom accompagner d’anti-douleur << C’est ça ? >> oui on dirait que tu débarques dans ce monde? Dans cette vie et dans le fond c’est le cas… Tu l'entends confirmé que c'est bien cela et toi, tu sors la plaquette venant a sortir tout les anti-douleurs, tu t'apprêtes a tous les prendre sur le moment tu ne réfléchis pas, tu lui demandes si tu n’as pas des affaires ou quelques choses et sa réponse te semble suspecte non pas parce que tu ne le crois pas, mais parce que tu ne comprends pas comment tu as pu te retrouver dans cette ville sans aucune affaire << Si, ça vous dérange pas je veux bien… Ne sait-on jamais ça pourrait m’aider >> dis-tu doucement alors qu’il sert les deux verres et que ton regard croise le sien, tu parles d’argent puis de service que tu pourrais lui rendre << Je m’occuperai de la maison dans ce cas >> dis-tu doucement en tendant ta main << Marché conclu ? >> évidemment tu n'abuses pas, tu ne seras pas de celles qui lui videront le frigo sans limite et tu vas te chercher un petit job dès que tu le pourras… Dès que tu retrouveras ta mémoire parce qu’actuellement tu n’es personne.

Tu lui dis malgré tout que tu ne veux pas être redevable parce que tu ne veux pas… Pourquoi ? T’en sais rien tu sais simplement que tu ne veux pas, il comprend et il est adorable << Merci Dagnyr…>> dis-tu alors en le regardant avec une compassion, il t’aide et ce qu’il fait pour toi tu ne l’oublieras jamais. Tu prends le verre de vin qu’il vient de te donner sans même savoir que cela est pas réellement conseiller avec un médicament et tu le suis sur la terrasse alors qu’il te propose la forme du tutoiement pour s’adresser l’un à l'autre << Je pense que cela serait plus confortable >> tu souris en le fixant un moment avant de regarder l’horizon qui est à couper le souffle << C’est magnifique >> dis-tu doucement venant t’assoir sur la petite marche qui surélève la terrasse comparé au jardin << Je parie que vous enfin tu passes toutes tes soirées à observer le paysage ? >> bien que que non quand on vit dans ce genre d’endroit on oublie d’admirer avec le temps.

En ramenant cette femme à son domicile, jamais il n’a pensé à mal, jamais il n’a pensé qu’elle pourrait être redevable de quoi que ce soit, lui ce qu’il voyait c’était simplement le fait qu’elle avait besoin d’aide, qu’elle avait besoin d’un endroit où se reposer, un endroit où elle pourra reprendre des forces avant de retourner à sa vie si elle le souhaite. “Le monde est peuplé de fous Anna… J’espère juste qu’aujourd’hui pour vous tout se passera mieux.” Il ne sait pas ce qu’il a pu se passer pour elle, il ne sait pas ce qu’elle a vécu mais il est loin d’être bête, il le sait, elle a vécu des choses qu’il ne peut pour le moment imaginer, il est loin de se douter que cette femme n’a été qu’un objet entre les mains d’hommes sans scrupules. “Je suis le propriétaire d’un Nightclub en ville donc je suis souvent là-bas une partie de la nuit et vous, un souvenir de ce que vous faisiez avant ? Ou vous avez une idée de ce que vous aimeriez faire, ça peut vous aider à avancer pour savoir qui vous êtes.”

Il le sait, ça ne sera pas de tout repos pour elle mais il tentera de l’aider au mieux, il tentera de lui apporter un soutien. “Oui je rentrai du club quand je vous ai renversé” Il fait une petite moue car il s’en veut dans un sens de lui avoir fait du mal, il s’en veut de n’avoir pas pu réagir à temps mais dans un sens valait mieux qu’elle tombe sur lui que sur un homme qui aurait vu en elle, la possibilité d’en faire une fille de petite vertue. Il continue le repas, il lui propose un verre de vin tout en lui parlant de médicaments qui pourraient la soulager si elle venait vraiment à trop souffrir. “Oui c’est ça, pour que vous n’ayez plus mal, au moins le temps que le médicament fasse effet, généralement celà dure quelques heures” il lui sourit, venant poser son regard sur la femme. Il la laisse faire, il la laisse regarder dans le placard, il aurait pu lui dire qu’elle n’avait aucun droit ici mais ça serait aller à l’encontre de ce qu’il lui a proposé auparavant.

Il lui fait un simple signe de tête pour le médicament alors qu’il continue le repas, il est vrai qu’il n’a pas fait attention si elle avait des affaires, il n’a pas du tout pensé à regarder si elle avait un sac non loin alors il lui fait une proposition, au fond, cela pourrait être bénéfique pour elle. “très bien vous voulez y aller avant ou après le repas ?” Il lui laisse le choix, il peut comprendre qu’elle souhaite savoir si dans cette ruelle, un souvenir pourrait se cacher dans son sac. Son regard revient se poser sur Anna, elle est ce qu’on appelle, une belle femme, le nier serait mentir, elle a l’air d’être une femme forte mais fragile en même temps. Il attrape la main de la femme “Marché conclu mais je préviens pas d’argent” Il peut comprendre qu’elle puisse se sentir redevable mais il n’a jamais fait quoique ce soit pour que quelqu’un lui soit redevable.

Il lui tend son verre puis il prend le sien pour aller sur la terrasse, il lui propose un tutoiement, il juge que cela est plus de rigueur si cette femme vient à vivre avec lui, ce soir elle dormira dans sa chambre et demain il préparera la chambre d’amis afin qu’elle puisse avoir son propre espace. Il s’installe à ses côtés alors qu’il amène son verre à ses lèvres pour en boire une gorgée puis il sourit tout en venant poser son regard sur le paysage “Quand je le peux oui mais ce n’est pas l’endroit ou je me sens le mieux quand j’ai besoin de penser à autre chose” Il lui sourit, il est bien avec elle, c’est tellement inattendu. Son regard retourne sur le paysage, il fait frais mais pas froid, c’est agréable. “Je crois qu’en étant seul, on n’oublie pas mal la beauté des choses, on ne se concentre que sur ce qu’il se passe devant soit malheureusement. Mais tu fais bien de me faire remarquer un peu plus de la beauté des lieux, ça fait longtemps que je ne m’étais pas rendu compte dans un sens de la chance que j’ai. Une chance que je partage aujourd’hui avec une jolie colocataire” Il lui sourit alors qu’il plante son regard dans le sien. “Alors tu as envie de savoir d’autres choses sur moi ? Enfin je veux dire que tu dois avoir des questions non ?” Il n’a rien à cacher… enfin presque rien.

 Bien que tu ne te souviens pas de ton monde, tu es d’accord avec lui, tu sais que le monde est fou et que ce n’est pas les années à venir qui changeront cela bien au contraire… Tout le monde perd la raison et les générations qui arrivent seront encore pire ! Tu lui souris doucement avant de lui répondre << J’ai bien l’impression qu’avec vous je ne risque rien de bien méchant alors je pense que tout ira bien >> tu ne peux pas dire que tu prends la confiance, mais tu réalises doucement que l’homme qui t’offre son confort, son chez lui est vivement généreux et bon.

Tu viens doucement à t'intéresser à lui chose qui est normal après tout, tu es chez lui alors autant apprendre un peu à le connaître, il te répond qu’il est propriétaire d’un Nightclub en ville plutôt sympas comme carrière il fait ce qu’il veut en soit vu que ses lui le patron, tu secoues doucement la tête << Non pas vraiment, je ne sais pas… Je sais que je sais nettoyer et que je suis plutôt efficace maintenant peut être que je suis une femme de ménage >> tu réfléchis avant d’hausser les épaules << J’en sais rien du tout >> dans le fond ne pas savoir te travail réellement, mais tu ne peux pas changer ta mémoire alors tu comptes faire avec. Tu regardes le repas et tu viens de dire << Je sais que faire la cuisine ses pas mon truc franchement ça semble chiant >> dis-tu alors en souriant doucement alors qu’il te répond maintenant à cette nouvelle question, il rentrait du travail… Probablement était-il fatigué << Je vois que vous culpabiliser, il ne faut pas je ne suis pas morte et je vais bien et cela je pense que c’est grâce à vous, vous auriez pu me laisser sur le bas côté à moitié morte >> dis-tu en te rendant parfaitement compte de la chance que tu as.

Tu prends les médicaments qu’il ta gentiment proposer de prendre, tu en sors la boîte du placard et toi tu n’y connais rien si bien que tu lui demandes a quoi cela va servir, tu dois donner l’impression de venir d’un autre monde et dans un sens c’est le cas. Tu sors toutes les petites pastilles de la plaquette et tu en prends un en bouche que tu avales dans eau, tu t’apprêtes à faire pareil avec le deuxième parce que oui Anna tu es stupide sur le moment tu ne sais pas quel quantité tu dois prendre et pour toi il semble logique qu’il est nécessaire de toute prendre autrement pourquoi en avoir autant ?

Pour les affaires, toi tu n’as pas de préférence alors tu lui réponds << comme ça vous arrange vous, je suis pas pressé et puis je doute qu’elles y soient encore… >> après tout quel chance aurais-tu ! Tu finis par parler de la maison du ménage et de ce que tu pourrais faire pour lui, tu sais que tu vas lui rendre service, tu vas tout faire pour le satisfaire (non pas comme ça ! Ou bien ?) il prend ta main et tu souris << Parfait ! >> de l’argent tu n’en as pas du moin pas maintenant alors tu ne vas pas lui en donner cela est certain.

Médicament en main, tu comptes bien les prendre une fois sur la terrasse, tu le suis le verre à la main et tu regardes en face de toi venant à parler de la beauté de l’horizon << Vous avez là une très belle propriété, tu as… >> tu souris le tutoiement ne vas pas être si simple, mais cela va venir tu n’en doutes pas. Tu es contente d’entendre que tu viens de lui rappeler quelque chose dans le fond cela signifie que tu lui est déjà utile, tu souris un peu plus lorsqu’il dit “Jolie”, ton regard dans le sien tu le trouve sécurisant << Euh, des questions… des questions… Vous, enfin tu n’as pas de femme ? >> demandes-tu alors en le quittant pas du regard c'est étrange, mais tu t’y sens bien dans ses iris.

Tu l’as compris Dag, cette femme ne veut pas que la police soit au courant et étrangement, tu acceptes, tu as compris que cette femme à tes côtés à bien plus à perdre si la police était au courant. Tu te doutes que cette femme n’a pas du avoir une vie facile, tu ne sais pas pourquoi et pour le moment, tu ne poseras pas plus de questions, tu ne diras rien mais tu seras là si un jour, elle a envie de parler, enfin si elle se souvient. “Je ne suis pas le genre d’homme que vous avez certainement connu, j’essaie de rester droit dans ce que je suis mais il m’arrive aussi de faire de travers” Tu lui souris parce que tu le sais parfaitement, tu peux parfois dire des choses qui blessent, tu as compris aussi qu’aujourd’hui, il te fallait sortir de l’ombre. Tu la regardes et tu lui souris alors tu l’écoutes te dire qu’elle ne se souvient pas de ce qu’il se passe, tu es désolé pour elle, vraiment désolé et tu espères dans un sens que cette femme retrouvera la mémoire et qu’elle retrouvera les personnes qu’elle recherche.

“Vous avez de la chance alors car j’aime cuisiner. Alors on va se retrouver, je gère les repas et vous gérez le ménage même si je vous aiderai sinon ce n’est pas équitable” Tu lui souris avant de lui répondre que tu rentrais bien de ton travail. Tu le sais Dag, tu aurais dû faire attention, tu aurais dû la voir arriver mais ce n’est pas le cas Dag, tu l’as renversé, tu aurais pu la tuer dans un sens. Tu es surpris de l’entendre, tu es surpris de voir qu’elle ne t’en veut pas, tu es agréablement surpris. “Je n’ai fait que ce que je devais faire Anna mais j’avoue que oui, j’aurai dû faire attention, vous n’auriez pas été blessé mais je suis content de voir que vous n’avez rien de grave… enfin si à cause de moi, vous avez perdu la mémoire” Tu lui parles du médicament et tu la laisses faire et tu la stoppe alors qu’elle s’apprête à en prendre un deuxième “Un seul suffit Anna, ils sont fort”

Elle te fait sourire, elle te fait un bien fou par sa présence, tu ne peux pas expliquer pourquoi mais avoir quelqu’un qui est simple sans prise de tête, te fais vraiment du bien. Tu lui demandes quand elle veut aller voir pour ses vêtements et même ses papiers. “Je vous propose qu’on aille boire ce verre, on va voir et après on mange, si entre deux vous avez besoin de quelque chose, on pourrait voir si une supérette est ouverte, si on ne retrouve rien, je vous propose demain d’aller au magasin vous prendre des vêtements un peu plus confortable pour vous mais n’hésitez pas à vous servir dans mon armoire” Tu lui attrapes la main et tu lui souris encore plus. Cette femme, l’intrigue, cette femme est perturbante aussi, tu le remarques là maintenant.

Vous vous retrouvez dehors, tu t’installes à ses côtés alors ton regard reste sur le lac, tu aimes cet endroit, c’est calme, tu as l’impression de te ressourcer ici quand plus rien ne va. Il te suffit souvent de te poser sur le piano et de laisser ton regard sur le paysage. Tu ne sais pas que bientôt, c’est là que tu tomberas dans les bas-fonds de la désolation. Tu la regardes, un large sourire s’affiche une nouvelle fois sur tes lèvres. “Merci, elle est simple je trouve mais elle est assez grande pour pouvoir accueillir une femme en détresse” Tu la taquines et tu lui souris pour lui faire comprendre que tu ais comme ça. Ton regard dans le sien, tu attends qu’elle te pose cette question que tu t’attendais dans un sens “Non je n’ai pas de femme, cela fait quelques années que je n’ai eu personne de ma vie. J’ai rencontré quelques femmes mais rien de sérieux. Mais je ne vais pas me plaindre” Tu lui souris et tu portes ton verre à tes lèvres, tu restes un moment ton regard dans le sien. “Tu n’as pas froid ? Tu me le dis !”